L’AQLPA heureuse de constater que la lutte aux changements climatiques est confirmée

0

L’Association québécoise de lutte contre la pollution atmosphérique (AQLPA) se réjouit de l’annonce du gouvernement du Québec à l’effet de maintenir le financement et d’assurer la mise en oeuvre du Plan d’action sur les changements climatiques, le PACC 2013-2020. L’organisme souligne au passage l’importance de la bourse du carbone, unissant le Québec et la Californie et souhaite son déploiement au Canada et aux États-Unis. L’AQLPA soutien fortement aussi le système de plafonnement et d’échange de droits d’émissions du Québec (SPEDE).

 

Les transports au Québec, une priorité

L’AQLPA accueille favorablement les actions pour réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) au Québec, en particulier dans le secteur des transports, notamment l’augmentation des frais d’immatriculation des grosses cylindrées. « Nous encourageons résolument le gouvernement du Québec à investir dans la réduction de la consommation de pétrole en implantant un programme d’inspection et d’entretien des véhicules automobiles (PIEVA), en proposant des incitatifs au transfert modal vers les transports collectifs et en favorisant l’acquisition de véhicules écoénergétiques. Nous souhaitons que des investissements majeurs soient effectués dans les transports collectifs dès maintenant » déclare André Bélisle, président de l’AQLPA.

 

Éducation et sensibilisation pour contrer la désinformation

L’AQLPA note avec satisfaction que l’éducation et la sensibilisation du public sur les changements climatiques, une nécessité incontournable face à la désinformation des climato-sceptiques financés par l’industrie, sont reconnues par le gouvernement et seront soutenues financièrement.

« Par contre, l’implication du Québec dans la production de pétrole, entre-autres dans les sables bitumineux via la Caisse de dépôt et de placements, impose cohérence et responsabilité de la part du gouvernement. Il doit s’assurer que l’évaluation du projet Énergie Est par le Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE) prenne en compte les émissions de GES générées par l’augmentation de la production de pétrole bitumineux induite par l’oléoduc » déclare Alain Brunel, directeur Climat-Énergie à l’AQLPA.

 

Cohérence face aux recommandations de la science

À l’aube de la conférence sur les changements climatiques à Lima (Pérou), il est de bon augure que le gouvernement du Québec affiche sa détermination à réduire la consommation de pétrole. Toutefois, les velléités de production de pétrole et de gaz au Québec viennent en contradiction avec les recommandations Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) qui répète avec de plus en plus d’insistance qu’il est essentiel que l’humanité se tourne résolument vers les énergies propres et se libère de sa dépendance aux énergies fossiles le plus rapidement possible.

 

Source: AQLPA

Partager.

Répondre