L’environnement au centre des discussions entre le maire Demers et les ministres Francine Charbonneau et David Heurtel

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Le mardi 16 décembre dernier, le maire de Laval, Marc Demers, recevait à ses bureaux madame Francine Charbonneau, ministre de la Famille, responsable des Aînés et de la Lutte contre l'intimidation, responsable de la région de Laval et députée des Mille-Îles, et le ministre du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, monsieur David Heurtel, pour discuter de différents enjeux environnementaux lavallois. Les cotes de crues, la protection des îles, la biométhanisation, les cours d’eau en milieu urbain et l’abattage des arbres dans les emprises et servitudes étaient entre autres à l’ordre du jour.

La rencontre a débuté par le sujet d’actualité que sont les cotes de crue, puisque la Ville devrait adopter, le 18 décembre, un règlement qui modifie son schéma d’aménagement en redéfinissant les cotes de crues et qui propose des ajustements à la Politique de protection des rives.

Le maire a également demandé à Québec d’acquérir les trois grandes îles de la rivière des Mille Îles (St-Joseph, aux Vaches et Saint-Pierre) pour assurer leur protection. « Dans la cadre d’un partenariat avec Québec, Laval est prête et intéressée à investir dans la mise en valeur et la conservation de ces trois grandes îles », a affirmé le maire Demers.

Face à la problématique des cours d’eau en milieu urbain, le maire a expliqué que, comme c’est le cas pour le ruisseau Paradis, le ministère du  Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques devrait favoriser l’autonomie et la responsabilisation des municipalités. Il ajoute que « en reconnaissant l’importance d’une naturalisation des cours d’eau, il n’est pas contradictoire d’assurer un contrôle de la végétation, et ce, en raison des conséquences sur le rehaussement des niveaux d’eau et la sédimentation. »

Finalement, le maire Demers a fait connaître aux ministres Charbonneau et Heurtel son opinion sur les enjeux liés à l’abattage des arbres dans les emprises et servitudes. « Lorsqu’un arbre est abattu, les citoyens touchés par sa disparition vivent généralement un choc et une perte subite de la qualité de leur environnement. Il serait donc impératif de tendre vers un raffinement des critères de cohabitation et de sécurité, tout en travaillant à l’amélioration de la communication entre le gouvernement, les citoyens et l’appareil municipal », a-t-il affirmé.

 

Source: Ville de Laval

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