L’expertise québécoise en développement durable reconnue mondialement

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Le premier ministre du Québec, Philippe Couillard, a pris part aujourd'hui à l'annonce de la nomination du chercheur montréalais Paul Shrivastava à titre de directeur exécutif du secrétariat mondial de l'organisation internationale Future Earth. Cette initiative internationale de recherche en matière de développement durable est composée principalement de cinq pôles mondiaux à Montréal (Canada), à Paris (France), à Tokyo (Japon), à Stockholm (Suède) et à Boulder (États-Unis). Pour l'occasion, le premier ministre était accompagné de la ministre des Relations internationales et de la Francophonie, Christine St-Pierre, du ministre du Développement durable, de l'Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, David Heurtel, du ministre des Transports et ministre responsable de la région de Montréal, Robert Poëti, et du scientifique en chef du Québec et président des Fonds de recherche du Québec, Rémi Quirion.

« La venue de Future Earth à Montréal ainsi que la nomination de M. Shrivastava sont des preuves supplémentaires de la reconnaissance internationale dont jouit le Québec dans les domaines du développement durable et de lutte contre les changements climatiques. Ce projet donnera une impulsion remarquable à la recherche scientifique, notamment en facilitant l'établissement de collaborations internationales pour notre communauté scientifique et en favorisant le rayonnement du Québec et de ses chercheurs en matière de développement durable à l'échelle mondiale », a déclaré le premier ministre Couillard.

Le projet s'est réalisé grâce à la collaboration entre les gouvernements du Canada et du Québec, la ville de Montréal, Montréal International et toutes les universités montréalaises. La contribution du gouvernement du Québec s'élèvera à 3 M$ sur 5 ans, dont 2,5 M$ proviennent des Fonds de recherche du Québec et 500 k$ du ministère des Relations internationales et de la Francophonie par sa contribution au Fonds de développement international de Montréal.

 « La présence d'organisations internationales génère d'importantes retombées économiques de plus de 270 M$ annuellement et la création de près de 4000 emplois directs et indirects. De plus, la nomination d'un Montréalais à la tête de cette organisation permettra à la communauté scientifique québécoise d'exercer une influence considérable dans la recherche et l'élaboration de solutions visant à accélérer la transformation vers un monde durable. Il s'agit d'une démonstration éloquente des retombées concrètes de l'action internationale du Québec ». a souligné la ministre St-Pierre.

« Ce projet confirme le rôle de leader du Québec en matière de développement durable et de lutte contre les changements climatiques. En s'appuyant sur l'acquisition de connaissances et la recherche scientifique, nous serons en mesure de bâtir ensemble une société plus sobre en carbone. Ainsi, en plus d'assurer notre qualité de vie et celle de nos enfants, la lutte contre les changements climatiques favorisera la relance et  le développement durable de notre économie », a affirmé le ministre Heurtel.

« Dans tous les domaines de l'industrie du savoir, le Québec, et particulièrement la région métropolitaine, se démarque mondialement. L'implantation de Future Earth à Montréal confirme l'attractivité grandissante de notre métropole à cet égard, et l'apport de ses nombreuses universités et centres de recherche n'y est pas étranger. En plus de créer des emplois de qualité, ce projet contribuera à positionner Montréal comme un pôle majeur dans un secteur de pointe en plein développement. Je suis très fier, en tant que Montréalais, que prenne forme chez nous cette initiative porteuse d'avenir qui contribuera directement à l'essor économique de la métropole », a fait savoir le ministre Poëti.

À propos de Future Earth

Officiellement lancée en 2012, à l'occasion de la Conférence Rio+20, Future Earth est une nouvelle initiative internationale multidisciplinaire de recherche visant à développer des connaissances pour répondre aux risques et aux opportunités découlant des changements environnementaux globaux, ainsi que pour favoriser un virage global vers le développement durable. Cet effort mobilisera des milliers de scientifiques, de décideurs et d'autres acteurs du monde entier et s'étalera sur une période de dix ans (2014-2024). Il vise à favoriser la création et la mise en œuvre de solutions durables, soutenues par les meilleures données scientifiques et informations disponibles.

L'organisation du secrétariat de Future Earth sera coordonnée de manière décentralisée. Elle sera composée de cinq pôles mondiaux: Canada (Montréal), États-Unis (Colorado), France (Paris), Japon (Tokyo) et Suède (Stockholm). Ces cinq pôles composeront le siège social de Future Earth, qui sera complété par des pôles régionaux afin d'offrir une plus grande couverture géographique. La direction du projet sera assurée par M. Shrivatsava à partir de Montréal.

 

Source: Gouvernement du Québec

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