Malgré les retombées promises par TransCanada, Énergie Est reste un projet dangereux pour la sécurité et l’environnement, affirme Greenpeace

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En réaction à l’accord annoncé aujourd’hui entre TransCanada et ABB Canada sur l’approvisionnement en installation électrique dans la grande région de Montréal, le long du tracé proposé pour le projet de pipeline de sables bitumineux Énergie Est, Patrick Bonin, responsable de la campagne Climat-Énergie chez Greenpeace Canada, affirme:

« L’annonce d’aujourd’hui ne changera rien au fait que le projet Énergie Est est totalement incompatible avec la lutte contre les changements climatiques et présente des risques graves pour l’eau potable de millions de Québécois en cas de déversement. Malgré les millions investis en communication par TransCanada, les Québécois ne se laisseront pas aveugler par les 33 emplois directs à long terme qu’Énergie Est promet au Québec, surtout qu’ils seront créés aux dépens de leur sécurité et de leur environnement.

Énergie Est est un projet pétrolier destiné presque exclusivement à l’exportation; il augmenterait dramatiquement les émissions de gaz à effet de serre au pays et entraînerait une hausse de près de 40% de la production des sables bitumineux.

Suite à l’Accord de Paris et à l’engagement du Canada de limiter le réchauffement planétaire à 1,5 degré, le Québec devrait plutôt investir dans les énergies vertes et les transports durables qui créeraient beaucoup plus d’emplois que l’industrie pétrolière pour chaque dollar investi et qui se veulent nettement plus sécuritaires. Le vrai choix à faire n’est pas entre les trains et les pipelines, mais bien entre les énergies propres et les énergies sales. »

Plus de 300 municipalités regroupées au sein de l’Union des municipalités du Québec (UMQ) et de la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM) ont déjà affiché leur opposition au projet de TransCanada. Selon un sondage SOM, 6 Québécois sur 10 ont affirmé qu'ils sont en désaccord avec la construction de ce pipeline, d'autant plus que les risques sont beaucoup plus importants que les profits promis par la pétrolière albertaine.

 

Source : Greenpeace Canada 

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