France: La peinture à base d’algues bretonnes pour sortir de la chimie du pétrole

0

Algues par rosier. CC BY-SA 4.0-3.0-2.5-2.0-1.0 via via Wikimedia Commons

Des prix, la société Algo en a accumulé un paquet depuis quelques années. Récompensée pour son innovation, parfois même des mains de la ministre de l’Environnement de l’époque Ségolène Royal, la start-up spécialisée dans la peinture à base d’algues sera de nouveau mise à l’honneur ce mercredi (13 décembre 2017).

Plébiscitée par le public, elle recevra le prix My Positive Impact organisé par la Fondation pour la nature et l’homme. « C’est loin d’être anecdotique pour nous. Ce prix montre que l’on devient crédible, il renforce notre dynamique », témoigne Lionel Bouillon, fondateur de la société.

« Sortir de la chimie du pétrole »
Le projet Algo est né dans l’esprit de ce Finistérien en 2008, alors qu’il avait succédé à son beau-père à la tête de la société rennaise Félor, spécialisée dans la peinture. « 70 % du marché est détenu par quatre géants. On voyait notre chiffre d’affaires s’éroder. Il fallait trouver des marchés de niche ». Inspiré par Yves Rocher, Lionel Bouillon évoque alors l’idée de lancer une peinture végétale « pour sortir de la chimie du pétrole ». « J’avais envie de travailler en local. Les algues, c’était une évidence », se souvient-il.

Aidé par le Centre d’étude et de valorisation des algues (CEVA) et l’école de chimie de Rennes, la société a pu mettre au point sa peinture révolutionnaire en 2015. Composé d’algues rouges et d’algues brunes mais aussi de colza, le produit est d’origine végétale à 98 %.

Lire la suite

Source: 20 minutes planète. Auteur: Camille Allain

Partager.

Répondre