Le Canada annonce un soutien financier au Fonds pour l’environnement mondial en vue de faire progresser la lutte contre les changements climatiques dans les pays en développement

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Les pays en développement doivent constamment faire face aux effets déstabilisateurs des changements climatiques, ce qui amène les femmes et les enfants à devoir affronter des difficultés disproportionnées. La collaboration et les partenariats entre les gouvernements, les institutions mondiales, les organisations non gouvernementales et les organismes locaux, ainsi que le secteur privé, sont essentiels pour aller de l’avant dans la lutte contre les changements climatiques. Le Canada est engagé dans les efforts visant à habiliter les collectivités les plus à risque à mieux s’adapter aux effets néfastes des changements climatiques et à les atténuer.

La ministre du Développement international et de la Francophonie, l’honorable Marie-Claude Bibeau, a annoncé [le 27 juin]  que le Canada s’engageait à verser 228,79 millions de dollars (pour les exercices 2018-2019 à 2022-2023) à la septième reconstitution des ressources du Fonds pour l’environnement mondial (FEM). Le Canada réitérera son engagement lors de la sixième Assemblée du FEM [le 28 juin]  au Vietnam.

Par l’intermédiaire du FEM, le Canada travaille avec des partenaires pour s’attaquer aux problèmes environnementaux mondiaux et soutenir le développement durable, y compris la réduction de la pauvreté et l’égalité des genres. À ce titre, le FEM constitue la source de financement la plus importante et un catalyseur de l’action sur le plan environnemental. Le FEM finance des programmes qui ont permis d’assurer la gestion durable des terres au profit des petits exploitants; de protéger la biodiversité et de prévoir des terres et des plans d’eau productifs; et de préserver des rivières et des bassins lacustres, des bassins hydrogéologiques et des grands écosystèmes marins.

Plus précisément, depuis la création du FEM, les initiatives financées par le FEM ont permis de réduire de 2 700 mégatonnes les émissions de gaz à effet de serre, d’introduire plus de 50 technologies respectueuses du climat qui ont amélioré l’efficacité énergétique, l’énergie renouvelable et le transport urbain durable, d’assurer la gestion durable de 103 millions d’hectares de terres et de protéger plus de 50 bassins hydrographiques et 23 des 64 grands écosystèmes marins de la planète.

Le FEM a donné la priorité à une plus forte intégration de l’égalité des genres, et il a renforcé sa collaboration avec le secteur privé pour assurer la pérennité de l’initiative. Cette approche est tout à fait conforme à la Politique d’aide internationale féministe du Canada, qui privilégie l’action environnementale et climatique afin de réduire l’extrême pauvreté, de promouvoir l’égalité des genres et de renforcer le pouvoir des femmes et des filles.

« Le Canada est heureux d’appuyer de façon indéfectible le Fonds pour l’environnement mondial et de travailler avec la communauté internationale pour lutter contre les changements climatiques, en particulier grâce à ses efforts visant à renforcer le pouvoir des femmes et des filles. Le développement durable ne peut devenir réalité que si les femmes ont accès aux ressources et aux services et qu’elles peuvent participer de manière égale au processus décisionnel sur les mesures à prendre pour lutter contre les changements climatiques », Marie-Claude Bibeau, ministre du Développement international et de la Francophonie.

Les faits en bref
  • Partenariat pour la coopération internationale dont font partie 183 pays, le FEM collabore avec des institutions internationales, des organisations de la société civile et le secteur privé afin de trouver des solutions aux problèmes environnementaux mondiaux.
  • Le Canada appuie fermement le FEM depuis sa création en 1991, et il demeure son sixième donateur en importance.
  • Le Canada appuie également deux fonds d’affectation spéciale gérés par le FEM : le Fonds pour les pays les moins avancés, qui a pour but de répondre aux besoins d’adaptation urgents des pays les plus pauvres et les plus vulnérables, et l’Initiative de renforcement des capacités pour la transparence, qui aide les pays en développement à respecter leurs obligations en matière de présentation de rapports aux termes de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques.
  • Conformément à ses engagements à l’égard des Objectifs de développement durable, particulièrement l’Objectif 13 sur les mesures relatives à la lutte contre les changements climatiques, de même qu’à l’égard de l’Accord de Paris sur le climat, le Canada s’est engagé à verser 2,65 milliards de dollars à un large éventail d’initiatives et de programmes internationaux qui aideront les pays en développement à atténuer les effets des changements climatiques et à renforcer leur résilience en la matière, à mettre en place des technologies énergétiques propres et à gérer les ressources naturelles de manière durable.

Source: Cabinet de la ministre du Développement international et de la Francophonie

Crédit photo: CIAT sur Flickr

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