Les araignées venues du froid

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Un article de la salle de presse de l’Université McGill

La découverte de la présence nouvelle de ces araignées pourrait aider les scientifiques à surveiller les effets des changements climatiques dans le Grand Nord. Photo : Salle de Presse McGill

Une étude révèle la présence d’un grand nombre d’espèces dans des endroits inattendus dans le nord du Canada.

Au cours d’une étude de grande envergure réalisée dans le nord du Canada, des chercheurs de l’Université McGill ont découvert plus d’une centaine d’espèces d’araignées dans des provinces et des territoires où leur présence n’avait jamais été observée. Les observations des chercheurs deviendront une référence précieuse pour le suivi de la biodiversité dans les vastes régions sauvages du Nord canadien.

Au moyen de pièges installés dans 12 endroits entre le Labrador et les Territoires-du-Nord-Ouest, la doctorante Sarah Loboda et le professeur Chris Buddle ont recueilli plus de 23 000 araignées appartenant à au-delà de 300 espèces. Leurs découvertes, publiées le 20 septembre dans le journal scientifique canadien en accès libre FACETS, pourraient aider les scientifiques à surveiller les effets des changements climatiques dans le Grand Nord, région susceptible d’être touchée de manière disproportionnée par le réchauffement climatique.

Les araignées terricoles, c’est-à-dire qui vivent dans la terre, comptent parmi les animaux les plus diversifiés et abondants dans la toundra nordique. Elles sont à la fois des prédateurs pour d’autres insectes et des proies pour les oiseaux insectivores qui se reproduisent dans le Nord. « Nous ne pouvons pas nous intéresser aux effets des changements climatiques sans d’abord savoir où vivent les différentes espèces, explique Chris Buddle. C’est ce que nous avons fait. »

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