Par Marie-Eve Cloutier
Mots-clés : GreenDating, construction verte, développement durable
Inspiré par le « speedating », le GreenDating est une activité de réseautage qui permet à des gens intéressés par l’environnement et la construction verte d’entrer en contact. Comme l’explique Louis-Philip Bolduc, administrateur du comité des Bâtisseurs écologiques de l'avenir (BÉA), ce n’est donc pas un lieu pour trouver l’âme sœur, mais peut-être bien un partenaire d’affaires.
Une trentaine de personnes étaient présentes lors de la soirée de GreenDating de jeudi dernier au café du Musée des Beaux-Arts à Montréal. Ces rencontres ont lieu principalement une fois par année dans la métropole et dans la région de la Capitale-Nationale.
Le concept du GreenDating existe depuis cinq ans. Ce sont les BÉA, un comité de la Section du Québec du Conseil du bâtiment durable du Canada, qui ont eu l’idée de créer une activité réseautage de la sorte. « À la base, c’était surtout pour permettre aux étudiants et aux jeunes professionnels de rencontrer des professionnels déjà présents dans le milieu, d’avoir des opportunités de financements ou de faire une recherche d’emploi », ajoute Louis-Philip Bolduc.
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Photo de Marie-Eve Cloutier. Tous droits réservés. |
Ce type de réseautage attire souvent une clientèle plus jeune. En moyenne, 30% des gens présents sont des étudiants, environ 30% sont des jeunes professionnels et les 40% restant sont soit des architectes, des ingénieurs, des consultants, etc.
Jean-Philippe Boutin, coordonnateur aux événements cocktail-conférences chez Cataléthique, coorganisateur de la rencontre, a beaucoup aimé la formule lorsqu’il a participé à titre personnel à la première soirée organisée en 2007. « C’est un bon moyen de casser la glace pour les jeunes professionnels qui n’ont pas un très large réseau de contacts », dit-il.
Axel Cohen, designer en environnement, est très content de sa première participation à un événement de GreenDating. « J’ai eu l’occasion de rencontrer des gens provenant de différents domaines. Nous avons parlé de mécanique, de récupération d’eau de pluie, de biomasse, etc., tout en demeurant axés sur le développement durable en construction », raconte-t-il.
