La quatrième réunion du Traité International sur les semences du 14 au 18 mars à Bali s’est achevée tard dans la nuit de vendredi sur un constat de blocage. En se faisant représenter par deux représentants de l’industrie employés par le Groupement National Interprofessionnel des Semences, le gouvernement français porte une lourde responsabilité dans cet échec. (Confédération Paysanne et Réseau Semences Paysannes)

Le salon de l’agriculture de Paris (19-27 février) a confirmé l’engouement des Français pour l’alimentation biologique. Témoin de cette vague de popularité, l’affluence quasi-continue au stand de l’Agence BIO ; l’organisme public chargé de promouvoir l’agriculture biologique en France organisait à toute heure du jour animations, rencontres, démonstrations culinaires et autres dégustations. Juste à côté, le stand de la Drôme, premier département bio de France (11,8 % de surface agricole utile avec 755 producteurs), n’était pas en reste pour vanter les produits de son terroir : fruits, plantes à parfum, aromatiques et médicinales, purées de légumes… ainsi que son éco-territoire expérimental, la Biovallée.

Déclaration de Bali sur les semences – Dans le monde d’aujourd’hui nous sommes les victimes d’une guerre pour le contrôle des semences. Nos agricultures sont menacées par les industries qui cherchent à contrôler nos semences par tous les moyens possibles. Le résultat de cette guerre déterminera l’avenir de l’humanité étant donné que nous dépendons tous des semences pour notre alimentation quotidienne.