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Rémi-Pierre Paquin, porte-parole officiel de l’Intercom.
Photo : Lucie Bataille. Tous droits réservés.
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Mots-clés : L’Intercom, économie locale, achat responsable, Rémi-Pierre Paquin, réseaux sociaux, Québec (province de).
Acheter au meilleur prix un produit made in China, ou soutenir la richesse et la diversité d’ici? Pour l’Intercom, le premier marché communautaire virtuel québécois, la réponse est évidente : il faut garder l’argent des Québécois au Québec!
L’Intercom, c’est quoi?
Lancé officiellement mercredi matin, l’Intercom est une plateforme où commerçants, artisans et musiciens invitent les consommateurs à magasinager québécois, tout en tirant parti d’une visibilité élargie. Pour Rémi-Pierre Paquin, porte-parole de l’initiative, « il est impossible de ne pas consommer. Par contre, on peut consommer mieux. L’Intercom propose de vivre une expérience d’achat social hors du commun tout en posant un geste significatif pour stimuler l’économie locale et la culture québécoise. »
L’Intercom, un réseau social?
L’Intercom voit grand. Par le réseau social qu’il entend déployer, tout un chacun pourra commenter un produit, recommander un artisan, partager ses coups de coeur, monter son propre « clan » de contacts, ou encore choisir un slogan qui définit le mieux ses valeurs. Ce sont autant de fonctions qui donneront aux membres la possibilité de développer des affinités et partager des intérêts communs. À la manière des réseaux sociaux tels que Facebook et Twitter, l’Intercom permet de développer sa propre communauté à laquelle s’identifier et se référer pour opter pour des choix de consommation responsable.
Et l’environnement, dans tout ça?
Il n’y a « pour le moment » aucun critère environnemental auquel les exposants doivent se conformer pour s’afficher et promouvoir leurs produits et services sur l’Intercom. Interrogés par GaïaPresse, Sophie Marchand et Francis Paquet, les cofondateurs de l’Intercom, veulent en premier lieu encourager les créateurs et entrepreneurs du Québec à profiter de cette succursale virtuelle mise à leur disposition. Par la suite, « nous inciterons les artisans qui ne sont pas écoresponsables à le devenir, en les aidant à re-évaluer leur démarche d’affaires. » Francis Paquet précise cependant que « l’Intercom est essentiellement là pour les commerces indépendants. Les Wal-Mart et Canadien Tire de ce monde n’ont pas vraiment leur place ici. » |
