Pêches et aquaculture commerciales – Le ministre de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'alimentation annonce des investissements de plus de 25 millions de dollars

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Le ministre de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation, ministre responsable des régions de l'Abitibi-Témiscamingue et du Nord-du-Québec et député d'Abitibi-Est, M. Pierre Corbeil, en compagnie du ministre de la Santé et des Services sociaux, ministre responsable des régions de la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine et du Bas-Saint-Laurent et député de Jean-Talon, Dr Yves Bolduc, et du député de Gaspé, M. Georges Mamelonet, était de passage aujourd'hui à Grande-Rivière, en Gaspésie, afin de procéder à l'annonce d'investissements et à la signature officielle de l'entente avec Merinov, le Centre d'innovation de l'aquaculture et des pêches du Québec. M. Corbeil a également annoncé la mise en œuvre d'un programme d'aide financière au bénéfice des entreprises de pêche.


Le Centre d'innovation de l'aquaculture et des pêches du Québec Merinov

La création de Merinov est l'initiative du ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation (MAPAQ). Elle a pour objet de rassembler à l'intérieur d'une même organisation une masse critique d'expertises et de services spécialisés en innovation. « Nous étions tous convaincus que, pour appuyer efficacement l'innovation dans les entreprises des secteurs de la capture, de l'aquaculture, de la transformation et de la valorisation de la biomasse aquatique, il était nécessaire de regrouper les forces et les moyens », a indiqué le ministre.

Le gouvernement du Québec investit 23 978 000 dollars sur une période de 5 ans dans le Centre d'innovation. Le nouvel organisme sans but lucratif a comme mission de produire de nouvelles connaissances et technologies destinées au développement de l'industrie des pêches et de l'aquaculture commerciales. Il est formé par le regroupement des trois centres de recherche du MAPAQ, d'Halieutec, le Centre collégial de transfert de technologie des pêches du Cégep de la Gaspésie et des Îles, ainsi que des équipes de recherche de l'Université du Québec à Rimouski qui sont déjà à l'œuvre dans les centres de recherche du Ministère.

« La réalisation de ce projet concorde avec l'un des objectifs du Plan d'action ministériel pour l'industrie québécoise des pêches et de l'aquaculture commerciales, soit de favoriser l'innovation. Merinov contribuera à la viabilité et au développement durable de l'industrie en renforçant la capacité d'innovation des entreprises », a poursuivi M. Corbeil.

« À titre de ministre régional, je me réjouis de l'annonce d'aujourd'hui, car les investissements concourront directement au développement de ce secteur si essentiel à la vie sociale et économique des régions maritimes », a fait valoir Dr Yves Bolduc.

« Merinov offre aux hommes et aux femmes du secteur des pêches et de l'aquaculture commerciales la possibilité d'acquérir les compétences nécessaires pour participer activement à l'essor de leur entreprise comme à celui de l'économie de leur région », a soutenu M. Georges Mamelonet.

L'organisation réunit près de 90 employés qui fourniront des services sur tout le territoire du Québec. Outre le prêt de 34 de ses employés, le MAPAQ confie à Merinov l'usage de l'ensemble de ses infrastructures et équipements de recherche-développement qu'il a mis en place à Gaspé, à Grande-Rivière et à Cap-aux-Meules.

« Notre organisation réunit des experts québécois qui travaillent en collaboration avec l'industrie et différents organismes du Québec et de l'étranger. Merinov dispose également de quatre centres qui sont situés dans les régions maritimes du Québec et qui sont en mesure de répondre efficacement aux besoins d'innovation des entreprises des secteurs de la capture, de l'aquaculture, de la transformation et de la valorisation de la biomasse aquatique », a ajouté le président de Merinov, M. Gino Lebrasseur.
 

Programme transitoire de soutien au secteur de la capture

Estimée à 1,2 million de dollars, la mise en œuvre du nouveau programme d'aide vise essentiellement à maintenir pour la saison en cours la compétitivité des entreprises de pêche et à préserver les emplois qui sont associés à leurs activités.

La situation de certaines entreprises de pêche demeure précaire, et ce, même si les prix au débarquement des produits marins ont monté par rapport à l'an dernier. L'augmentation des prix et des quotas ne peut suffire pour rétablir les revenus et la rentabilité de l'ensemble des entreprises. Notamment, certains coûts comme ceux du carburant et des appâts restent élevés.

Le ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation offre donc un soutien financier aux entreprises en difficulté qui ont contracté des prêts pour la pêche commerciale, qu'il s'agisse d'un financement provenant du MAPAQ ou d'un financement privé non garanti. « L'aide offerte servira à couvrir une partie ou la totalité des intérêts courant sur leurs emprunts. Le Programme transitoire de soutien au secteur de la capture offre aussi la possibilité de reporter le remboursement du capital s'il s'agit d'un financement gouvernemental, dans le cas où l'entreprise ne peut respecter entièrement ses obligations contractuelles », a précisé le ministre Corbeil.

« Ces réalisations cadrent avec les priorités mises en avant dans le livre vert pour une politique bioalimentaire en favorisant l'innovation et en soutenant la compétitivité des entreprises », a conclu M. Corbeil.

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