La position du Canada est claire lorsqu'on en revient à Kyoto: sans action de la part des principaux émetteurs industrialisés, le Canada ne bougera pas. Les évènements de la fin de semaine dernière pourraient permettre de conclure que la Chine a dénoncé le bluff en annonçant une ouverture pour une position plus flexible relativement aux discussions sur le climat. Malheureusement, il semble que le Canada ne soit pas prêt à honorer le pari alors que le ministre affirme que, bien que la Chine avance, la position du Canada, elle, demeure fixe.
En plus de conserver cette position "fossilisée", le ministre canadien semble aussi confus dans son message, arguant que tous les émetteurs principaux doivent s'entendre afin de «prévenir le réchauffement global et d'atteindre ou dépasser le deux pourcent (2%)»
Deux pourcent? Deux degrés? Les faits ne semblent pas être importants pour le ministre quand son véritable «mandat» semble être de protéger les pollueurs et non pas la population.
Peut-être le ministre a-t-il mélangé deux degrés et deux pourcent parce que l'une des lignes principales employée par son gouvernement pour éviter l'action est de dire que le Canada est seulement responsable de deux pourcent (2%) des émissions globales. Il est important de noter que le Canada compte parmi le top 10 des émetteurs, peu importe la base de comparaison: per capita, en absolu et historiquement.
