Les retombées du plan marketing du nord ne viennent pas

0

« Le premier ministre Jean Charest se promène partout au Québec avec un renfort de publicité sans précédent dans les médias. Des milliers de dollars provenant des poches des contribuables sont ainsi dépensés pour l'image de Jean Charest. On annonce des emplois et des investissements qui ne se réalisent pas. Comment peut-on le croire? »

C'est ce qu'a déclaré le député de Rousseau et porte-parole de l'opposition officielle en matière de développement économique et de finances, Nicolas Marceau, qui se demande pourquoi la compagnie ArcelorMittal remet en question aujourd'hui son projet d'usine de transformation de fer sur la Côte-Nord. M. Marceau réagissait ainsi aux informations publiées ce matin dans le quotidien Le Devoir où un représentant de l'entreprise confirmait que le projet avait du plomb dans l'aile. Lors de l'annonce de ce projet en mai 2011, il n'y avait pourtant aucun doute sur la réalisation du projet, évalué à 2,1 milliards de dollars et qui devait permettre de faire travailler 800 personnes.

De son côté, le député de Verchères, Stéphane Bergeron, a questionné le ministre des Ressources naturelles, Clément Gignac, sur la non-réalisation d'un projet d'usine de poutrelles à Contrecoeur, toujours par la compagnie ArcelorMittal et aussi annoncé par le premier ministre Jean Charest en 2008 alors qu'il était, cette fois-ci, à Londres. Ce projet, évalué à 380 millions de dollars, devait créer 200 emplois. « Quatre ans plus tard, le projet est au point mort et les travailleurs actuellement en place se posent des questions. Les annonces de Jean Charest ne se concrétisent pas. Plus le temps avance, plus il apparaît clair que le Plan Nord du gouvernement libéral n'est qu'un plan marketing aux yeux d'une majorité de Québécois », a poursuivi Stéphane Bergeron.

 

TARIF L

Par ailleurs, la semaine dernière, le ministre Gignac affirmait que l'entreprise avait obtenu le tarif L pour l'expansion de sa mine en 2011 parce qu'elle s'engageait à faire de la transformation en ouvrant une usine à Port-Cartier.

Le Parti Québécois tient donc à rectifier la fausseté véhiculée par le premier ministre Jean Charest à l'Assemblée nationale cet après-midi à l'effet que c'est un gouvernement du Parti Québécois qui a consenti le tarif L à ArcelorMittal (anciennement Québec Cartier) pour la mine du Mont-Wright. « Le contrat d'électricité original signé par Hydro-Québec date du 1er juin 1993, soit sous un gouvernement libéral. M. Charest devrait réviser ses lignes de presse », a conclu Nicolas Marceau.

 

Source: Gouvernement du Québec

Partager.

Répondre