Trois grandes îles de la rivière des Mille-Îles : La Fondation David Suzuki accueille favorablement la mise en réserve

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Le gouvernement du Québec a annoncé hier la mise en réserve pour fins publiques de trois îles de la rivière des Mille-Îles : les îles Saint-Joseph, aux Vaches et Saint-Pierre. La Fondation David Suzuki accueille favorablement cette mise en réserve qui met temporairement terme à la spéculation immobilière qui menaçait les îles et leurs riches écosystèmes. La Fondation David Suzuki rappelle cependant que la mise en réserve de ces îles n’est qu’une première étape et encourage le gouvernement du Québec à agir avec diligence pour acquérir ces îles et leur conférer le statut d’aire protégée.

« Les trois grandes îles de la rivière des Mille-Îles font l’objet de spéculation depuis longtemps. En annonçant leur mise en réserve, la gouvernement lance un signal fort pour leur protection », a affirmé Karel Mayrand, directeur général pour le Québec de la Fondation David Suzuki. « Ces îles sont une des pièces importantes de la trame verte et bleue du grand Montréal, tant par leur localisation que par la grande richesse de leurs écosystèmes. Il est essentiel de les protéger », a-t-il ajouté.

Rappelons que la Fondation David Suzuki, comme de nombreuses autres organisations, souhaite la création d’une trame verte et bleue dans le Grand Montréal, c'est-à-dire un réseau intégré de milieux naturels reliés par des corridors et permettant de freiner le déclin des écosystèmes de la région. Le nouveau Plan métropolitain d’aménagement et de développement (PMAD) adopté par la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM) en décembre dernier prévoit la création d’une telle trame verte et bleue.

« Peu de gens réalisent que la biodiversité la plus riche au Québec se retrouve dans le sud-ouest de la province autour de Montréal. C'est également dans cette région que l'on retrouve le plus grand nombre d'espèces menacées », a expliqué le Dr Jean-Patrick Toussaint, Chef des projets scientifiques à la Fondation David Suzuki. « En raison de l'étalement urbain, à chaque année, nous perdons 1,8 % des milieux naturels du Grand Montréal. À ce rythme, il ne restera pratiquement plus rien dans une génération », a-t-il ajouté.

Pour plus d’Information : http://www.davidsuzuki.org/fr/publications/rapports/2011/decouvrir-notre-vraie-nature/

 

Source: Fondation David Suzuki

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