La faune en milieu urbain : quelques conseils pour éviter les ennuis

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Avec l'arrivée du printemps, le ministère des Ressources naturelles et de la Faune (MRNF) souhaite rappeler à la population quelques conseils afin de diminuer les problèmes éprouvés avec les animaux importuns.

 

Éviter de fournir des aliments et des abris

Les ordures ménagères constituent un garde-manger intéressant pour les petits mammifères et les oiseaux. Assurez-vous que vos bacs à ordures ou à compost sont étanches et que les couvercles demeurent bien fermés. Ne sortez les poubelles que le matin de la journée prévue pour la collecte des ordures. Pour diminuer l'odeur, lavez régulièrement vos poubelles et mettez de la naphtaline (boules à mites) dans le fond.

Image: FreeDigitalPhotos.net

Vos mangeoires à oiseaux vont inévitablement attirer d'autres petits animaux. Par exemple, plusieurs systèmes permettent de réduire l'accès des écureuils aux mangeoires : mangeoires suspendues, cônes inversés au-dessus de la mangeoire, etc. Toutefois, avec l'arrivée du printemps où la nourriture devient plus abondante, éliminer les mangeoires constitue souvent la meilleure solution.

Ne laissez surtout pas de nourriture pour animaux domestiques à l'extérieur, ce qui pourrait avoir pour conséquence d'attirer d'autres espèces comme les ratons, les moufettes et les écureuils. Ces animaux ainsi apprivoisés vont rapidement devenir opportunistes et peuvent même tenter d'entrer dans une maison pour satisfaire leur faim.

Le dessous des balcons, des cabanons et des garages de même que les entretoits, cheminées et greniers constituent des abris intéressants pour les petits mammifères et les oiseaux. L'installation de grillages métalliques devant les ouvertures empêche l'accès à ces endroits. Des grillages et clôtures peuvent également être utilisés pour protéger les plantes du jardin.

De façon générale, pour dissuader les petits animaux d'élire domicile sur votre terrain, il faut éliminer l'accès aux aliments et aux abris potentiels.

 

Ne pas déplacer

Lorsqu'un animal est déplacé d'un milieu où il trouvait nourriture et abri, mais que ceux-ci demeurent encore accessibles, ce n'est qu'une question de temps avant qu'un autre animal ne vienne prendre sa place et le problème ne sera donc pas réglé. De plus, le déplacement d'animaux sauvages risque d'introduire de nouvelles maladies ou de nouveaux parasites dans son nouvel habitat. Il est donc fortement déconseillé de déplacer les animaux sauvages.

 

Ne pas toucher

Certains animaux peuvent être porteurs de maladies transmissibles à l'humain. Dans tous les cas, il faut éviter de leur toucher ou d'être en contact avec leur salive. Par ailleurs, il est toujours recommandé de faire vacciner les animaux de compagnie contre la rage. Évitez également de toucher ou de déplacer les oeufs et les bébés animaux qui semblent abandonnés.

 

Cohabiter, c'est aussi tolérer

En terminant, le MRNF rappelle que les animaux sauvages font partie de notre environnement même s'ils peuvent parfois causer des dommages. L'animal ne fait que subvenir à ses propres besoins et utilise les ressources là où elles sont accessibles. Si la situation est intolérable, il faut d'abord appliquer les méthodes de dissuasion décrites plus haut. Le site Internet du MRNF contient de nombreux conseils judicieux à ce sujet : www.mrnf.gouv.qc.ca/faune/securite/animaux-importuns/index.jsp.

 

Source: MRNF

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