Le Canada, le Québec et Saint-Bruno partagent une même vision, celle d’un développement pas endurable de nos richesses naturelles.
Le gouvernement fédéral de M. Harper fait la promotion tout azimut du pétrole sale de l’Athabasca et renie le Protocole de Kyoto.
Le gouvernement provincial de M. Charest se lance tête baissée dans le développement minier du nord québécois en ignorant la fragilité de l’écosystème boréal.
Le gouvernement municipal de M. Benjamin fait la promotion du saccage d’un écosystème forestier mature dans la montagne et témoigne d’une légèreté insoutenable dans la protection de nos milieux humides.
Les trois paliers de gouvernement sont passés maître dans l’art du «greenwashing» en nous faisant croire que leur vision s’appuie sur la notion de développement durable, ce nouveau slogan du capitalisme prédateur dont ils représentent les intérêts au sein de nos institutions dites «démocratiques».
Le 22 avril prochain, j’invite tous mes concitoyens à participer au grand rendez-vous populaire de Montréal à l’occasion de la Journée de la Terre.
Michel Desgagné, éco-documentariste montarvillois
Saint-Bruno
