40 scientifiques répondent aux 60 universitaires qui nient les risques de santé des radiofréquences

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Image: Wikipedia

L’Association québécoise de lutte contre la pollution atmosphérique (AQLPA) attire l’attention des médias sur une lettre co-signée par 40 sommités internationales des effets sanitaires des champs électromagnétiques sur la santé, sur le site Web de la revue La Maison du 21e siècle lundi. Ces experts se prononcent sur la lettre d’opinion portant sur les compteurs intelligents sans fil signée par 60 universitaires québécois dans Le Devoir du 24 mai dernier. « Présentée par un groupe d’ingénieurs, de physiciens et de chimistes québécois, cette lettre reflète un manque de compréhension évident de la science qui justifie les préoccupations quant à l’impact sur la santé des champs électromagnétiques de radiofréquences/micro-ondes émises par ces compteurs », explique la réplique.

L’AQLPA souligne que cette controverse se tient entre deux disciplines scientifiques distinctes, soit les sciences de la santé face aux sciences physiques. Il est important que le public comprenne qu’il est anormal que des physiciens se prononcent sur la santé alors que le corps humain est d’une complexité telle que même un otorhinolaryngologiste (spécialiste du nez-oreille-gorge) ne se prononcerait pas sur le système oculaire (yeux), pourtant situé tout à côté. L’erreur des physiciens est qu’ils persistent à croire que seules des doses thermiques (qui chauffent les tissus) peuvent avoir des effets sur la santé, alors que les scientifiques du monde de la santé essaient de leur faire comprendre qu’il y a plusieurs effets NON-THERMIQUES, à des doses bien en-deçà des normes thermiques actuelles.

« Ce dialogue de sourds doit cesser. Les physiciens n’ont aucune autorité en matière de santé. Ils connaissent certainement les ondes et leurs actions, mais il est faux de prétendre qu’ils connaissent les impacts de ces ondes sur les mécanismes des systèmes nerveux, neuronal, sanguin, cardiaque, etc…du corps humain. Ils doivent cesser de mêler la population en leur parlant de santé, une science qu’ils ne maîtrisent pas », s’indigne André Bélisle, président de l’AQLPA.

 

Source: AQLPA

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