Le Mouvement lavallois appelle les partis provinciaux et l'administration municipale à adopter une vision systémique pour la protection des milieux humides lavallois

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Par voie de communiqué, MM. David De Cotis, Raynald Adams et Emilio Migliozzi, candidats du Mouvement lavallois dans Saint-Bruno, Concorde-Bois-de-Boulogne et Fabreville respectivement, appuient l'intervention du Conseil régional de l'environnement de Laval, qui dénonçait mardi la disparition des milieux humides lavallois « comme neige au soleil ».

En effet, le CRE constate qu'entre 15 et 20 milieux humides par année disparaissent ou sont grandement perturbés par le développement urbain à Laval.

« Le Mouvement lavallois est tout à fait d'accord avec les constatations du CRE et, depuis 2009, a réagi plusieurs fois aux attaques menées contre l'environnement en général et les milieux humides en particulier. Nous avons notamment attiré l'attention du public sur l'inaction de l'administration lavalloise à l'égard de Jean‑Guy Hamelin, qui avait pourtant détruit un milieu humide dans l'Est de Laval et s'en est tiré avec une peine moins lourde que des enfants qui jouaient sur un terrain de soccer synthétique. Nous avons aussi attiré l'attention du public sur les coupes effectuées dans le Boisé Chomedey pour l'aménagement d'un CPE, » rappelle M. Migliozzi.

« À l'instar du CRE, nous avons demandé aux partis appelés à former le prochain gouvernement québécois de resserrer la protection accordée aux milieux humides sur le territoire de Laval et à appliquer les peines maximales en cas d'infraction aux lois. Le prochain gouvernement doit également se faire l'acquéreur des trois grandes îles lavalloises afin d'assurer leur pérennité, » affirme M. De Cotis, qui est également président du Mouvement lavallois.

« Jusqu'à maintenant, le MDDEP et la municipalité se sont montrés très complaisants à l'endroit des demandes des promoteurs pour construire dans les milieux humides. Le gouvernement du Québec ne peut plus agir de la sorte en se fermant les yeux et en laissant la municipalité, les propriétaires et les développeurs poursuivre la destruction des milieux humides au nom du développement économique », indique le Conseil régional de l'environnement de Laval dans son communiqué rendu public aujourd'hui.

La pérennité des milieux humides n'est pas qu'une question écologique. C'est une question économique. C'est une question de santé. En fait, c'est même une question de survie dans la mesure où l'approvisionnement en eau pourrait ne plus être assuré pour la population de Laval alors qu'elle s'approche des 500 000 habitants. Si les eaux souterraines disparaissent et que les rivières s'assèchent par suite de la disparition des milieux humides qui absorbent leur trop-plein, où Laval prendra-t-elle son eau potable? demande M. Adams. C'est une vision systémique dont Laval a besoin pour les années à venir, et une vision systémique est quelque chose dont l'administration Vaillancourt est tout simplement incapable. Sa vision se résume à l'ABC du développement à court terme : asphalte, béton et ciment, ironise le candidat dans Concorde-Bois-de-Boulogne. Le Mouvement lavallois veut regarder plus loin que l'aménagement immédiat et les revenus qu'il rapporte en taxes foncières, et invite la population lavalloise à tenir compte des enjeux environnementaux avant de se rendre au bureau de scrutin le 4 septembre.

 

Source: Communications du Mouvement lavallois

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