Le parcours environnemental de l’école d’été de l’Institut du Nouveau Monde

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Par Lauren Rochat


Mots-clés : Développement durable, Institut du Nouveau Monde, Projet

 

L’INM a clôturé la 9ème édition de son école d’été, dimanche dernier à l’UQAM. Cette année, un parcours environnement et développement durable était intégré à la programmation. Après les conférences, l’après-midi était dédiée aux différents parcours afin d’amener les participants à réaliser un projet.

 

On passe aux actes !

À l’image de son ambassadeur, E-180, l’école d’été est avant tout une formidable occasion de réseautage et d’apprentissage collectif.

« Cette année a encore été foisonnante d’idées ; c’est passionnant de voir cette dynamique entre les personnes se mettre en place, de voir l’adaptation spontanée entre les personnes et les idées qui se créent ».

Anne-Marie Savoie, animatrice

Trois après-midi avaient pour but de mobiliser les participants pour créer un projet ensemble. Trois phases, avec pour objectif la réalisation d’un projet en environnement et en développement durable.

Les participants à l’école d’été 2012 – parcours environnement et développement durable. Photo de Sophie Richard-Ferdeber – Tous droits résérvés

3 jours pour créer

Le premier jour est centré sur le processus de créativité : en groupe d’une quinzaine, un brainstorming permet à tous les participants de parler d’une idée de projet. Que l’on en est 15 ou aucune, tout le monde se met à participer. Ensuite, par vote démocratique, chaque groupe soumet entre 2 à 5 idées de projet à l’ensemble des participants du parcours.

Lors du deuxième jour, chaque participant vote et s’intègre à une idée de projet. Il s’agit à ce point de clarifier les idées du projet, en considérant les objectifs et les besoins dans lesquels il s’inscrit.

Le troisième jour continue de préciser les idées retenues en se concentrant sur les moyens d’action et les besoins en financement du projet. Il s’agit également de se préparer pour l’assemblée citoyenne, lors de la clôture, et de présenter son concept devant les 400 autres participants.

Tout au long de ces journées, les participants sont encadrés par des mentors : Cette année, Laure Waridel (Équiterre), Coleen Thorpe (Équiterre),  Marie-Ève Arvour et Simon Côté (V.I.S.A.G.E.S) Daniel Bourcier (agent de développement aux FTQ) et Amélie Trottier-Picard (ENJEU) étaient présents pour aider les participants à orienter leur projet.

« C’est vraiment très agréable de voir cette énergie qui se met en place. Quoi qu’il en soit, que ces projets prennent vie ou non, cela a permis aux participants de comprendre comment se met en place un projet, cela leur offre des outils très concrets »   

Amélie Trottier-Picard, Mentor 

Plusieurs idées de projet ont ainsi germé pour réduire la consommation : par exemple un projet de PPP (Possessions Potentiellement Prêtables – un site web regroupant par quartier les biens que chacun souhaite mettre en commun, ou bien un projet de DIY, regroupant des idées de création à partir d’objets de 2nde main.

« Cela nous permet d’avoir de nouvelles connaissances sur le développement durable ; plus on en sait, plus on a envie d’en savoir, plus on a envie de passer à l’action. »

                       – Julie Moffet, Fondation Monique Fitz-Back

 

Source: GaïaPresse

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