Mots-clés : Papier, CdP18, Doha, Qatar, ONU, Ban Ki-moon, CCNUCC
Deux millions de feuilles de papier. C’est l’économie que le comité organisateur de la 18e Conférence des Parties souhaite réaliser avec son initiative «Paper smart». Finie la montagne de documents; une application mobile a été conçue, des ordinateurs mis à la disposition des délégués et des stations d’impression sur demande ont été positionnées aux quatre coins du Qatar National Convention Center. Le tout afin de s’assurer que cette conférence soit la plus respectueuse de l’environnement à ce jour. Le comité organisateur décrit l’approche «Paper smart» comme étant une guerre contre le gaspillage, plutôt qu’une guerre contre l’utilisation de papier. Les délégués sont donc invités à restreindre leur utilisation de papier, en ne faisant imprimer que les documents qui leur sont essentiels. De leur côté, les personnes responsables des relations médias se sont assurées que les documents distribués aux journalistes le seraient grâce à des clés USB. Le service «Paper smart», mis en place plus tôt cette année à Rio+20, s’inscrit dans la démarche amorcée par le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, visant à faire de l’ONU une organisation n’utilisant que des documents immatériels d’ici 2015. À Doha, le service aura permis la création de 70 emplois, le temps de la Conférence. Par le passé, lors des éditions précédentes de cette rencontre annuelle, plusieurs ont vertement critiqué la quantité colossale de documents imprimés puis distribués aux délégués. Un paradoxe aux yeux de certains participants, alors que l’objectif de la rencontre est de trouver des solutions aux changements climatiques.
Source: GaïaPresse |
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