Une autre ville anti-fluor

0
Photo de Alex Anlicker – Wikipedia commons

Les citoyens de Bécancour peuvent remercier leur mairesse. Ils boiront une eau saine. Madame Désilets nous démontre dans une logique implacable que la fluoration est un pur gaspillage de fonds public. Elle et son Conseil ont pris le temps d'étudier vraiment la question. Pourquoi fluorer l'eau alors que les plus récentes études scientifiques prouvent que cela est inutile, archaïque, dangereux. Toutes les villes du Québec qui ce sont vraiment penchées sur cette question n'ont eu d'autre alternative que de cesser la fluoration. Madame Désilets démontre par son action qu'elle a à coeur la santé de ses citoyens. Se brosser les dents étant la mesure la plus logique, la plus efficace, la plus efficiente et la moins chère de santé bucco-dentaire.

Bécancour fluorait avec des produits importés de Chine. Les sacs de fluorures arborent un crâne et deux fémurs croisés, l'avis POISON et FOR INDUSTRIAL USE ONLY. Ce produit n'est donc pas destiné à la consommation alimentaire humaine. Le fabricant recommande le produit, entre-autres comme fongicide pour la protection du bois vu sa toxicité.  Qui achèterait un tel produit industriel pour l'ajouter à son café matinal ou pour diluer une préparation de lait en boîte pour bébé? Pourtant, la Direction de Santé Publique recommande aux villes d'ajouter à l'eau ce produit chimique toxique pour dit-on prévenir la carie dentaire et le Ministère de la Santé (MSSS) rembourse les villes qui ajoutent ce  POISON dans l'eau potable. Le MSSS ne peut fournir le moindre test toxicologique sur ces produits donc incapable d'en démontrer l'inocuité. Insensé!

Trois-Rivières s'apprête à fluorer son eau potable avec un produit encore plus toxique et dangereux, l'acide fluorosilicique, un déchet industriel sous-produit de l'industrie des fertilisants. Les lois défendent son rejet dans l'environnement. Encore là, le MSSS n'a pas le moindre test toxicologique sur ce déchet. Les conseillers pro-fluoration semblent insensibles à ce constat alors que la santé des citoyens est en jeux. Ce aussi, malgré le fait que le Parti Québécois opte dans son programme pour la fin de la fluoration au Québec. Une commission parlementaire mixte est d'ailleurs réclamée par des groupes de citoyens qui ne veulent pas de ce déchet dans leur eau potable. Une pétition contre la fluoration de l'eau est en cours sur le site de l'Assemblée nationale du Québec. J'invite les citoyens à  la signer.

Face à cet état de faits, le maire Lévesque  et  les conseillers qui ont votés pour la fluoration  doivent faire preuve de jugement et  prendre un temps d'arrêt et de réflexion. Un moratoire s'impose.  Il  est temps de   reconnaître que le réseau d'eau potable de la Ville ne doit pas être utilisée pour véhiculer de supposés médicaments (contre la carie dentaire) et des déchets industriels toxiques  pour traiter de façon massive et illégale toute une population. Les citoyens ont un droit de refus de traitement. Nul ne peut imposer un traitement médical . La Charte des droits et libertés est claire à ce sujet.

Il est temps aussi que cesse ce gaspillage de fonds public dans un contexte où le gouvernement serre la vis sur tout, y compris sur les médicaments. On va financer à 100% par nos taxes et impôts une cochonnerie (fluorures toxiques)  préjudiciable à notre santé, tandis que  le gouvernement nous impose des contraintes et reserre les dépenses de notre Régime public d'assurance médicaments.  Quel gouvernement, quels élus oseront nous imposer une telle aberration.?

Au  nom de tous les québécois, merci Madame Désilets et merci aux conseillers pour votre discernement et votre bon jugement. Vous êtes une preuve vivante que l'on peut encore croire en nos politiciens.

 

Source: Coalition pour une eau Très saine à Trois-Rivières
 

Partager.

Répondre