Se ressourcer en Assemblée générale annuelle, c'est possible!

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Par Jacinthe Leblanc

Mots-clés : Réseau québécois des groupes écologistes, solidarité, enjeux


 

Photo de Bruno Massé

Des moments conviviaux. Des discussions enrichissantes. Un nouveau conseil d’administration. Un atelier sur la désobéissance civile et les actions directes s’inscrivant dans les questionnements actuels. L’Assemblée générale annuelle du Réseau québécois des groupes écologistes (RQGE) a été une fois de plus l’occasion de réseauter, de se ressourcer et de renforcer les liens entre les différents groupes membres. Pour plusieurs, c’est également est un agréable moment de retrouvailles. Dans un décor champêtre en Mauricie, un peu plus d’une quinzaine de groupes écologistes membres du RQGE, quelques alliés-es et des bénévoles ont assuré le succès de cette fin de semaine.

Bien que les dernières semaines aient été éprouvantes en matière d’annonces gouvernementales, une retraite comme celle proposée par le RQGE permet à juste titre de créer des solidarités à l’échelle du Québec et d’échanger sur les enjeux locaux. Presque toutes les régions administratives étaient représentées.

L’AGA a donc été l’occasion pour l’équipe du RQGE de présenter le bilan de l’année 2012-2013 à ses membres ainsi que les grandes lignes de ce qui s’en vient l’année prochaine pour le Réseau. 

 

Des défis de taille 

De grands défis attendent les groupes écologistes. Sans prétendre les énumérer de façon exhaustive, en voici quelques-uns. 

La question de l’exploitation pétrolière et gazière en Gaspésie, aux Îles-de-la-Madeleines et à l’île d’Anticosti se pose sérieusement. Le nouveau règlement du gouvernement Marois sur la protection de l’eau potable ne satisfait pas. Le moratoire sur les gaz de schiste du même gouvernement n’inclut pas le pétrole de schiste, agrandissant ainsi le sentiment de mise de côté ressenti dans les régions de la Gaspésie et de l’île d’Anticosti. La fracturation hydraulique demeure une façon de faire dangereuse, mais le projet Old Harry, entre Québec et Terre-Neuve, continue aussi d’aller de l’avant (plus de détails sur le site de la Coalition Saint-Laurent).

Bien que Québec ait décrété un moratoire sur l’uranium, des groupes assurent une vigile à ce sujet, puisqu’un moratoire n’est que la suspension volontaire d’un processus ou d’une action. Il y a aussi le Plan Nord, renommé Un Nord pour tous, à surveiller de près. Ce plan pose toujours problème pour la grande majorité des écologistes. Le titre a changé, mais pas les pratiques!

L’intimidation judiciaire est de plus en plus utilisée pour empêcher les citoyens-nes et les groupes d’exprimer leur désaccord avec un projet donné. À juste titre, un suivi demeure important à faire dans le cas de Val-Jalbert où cette pratique se met en place, pratique allant encore plus loin que les poursuites-bâillons.

Pour sa part, le RQGE continuera, comme mandaté par ses groupes membres, à travailler au dossier du financement et de la reconnaissance des groupes de base. C’est un dossier sur lequel le RQGE, avec plusieurs autres groupes, s’affaire depuis un bon moment, soit depuis que le gouvernement du Québec a coupé les vivres aux groupes écologistes et aux groupes d’actions communautaires autonomes œuvrant en environnement en 2006.

 

Un nouveau conseil d’administration

Les membres ont élu un nouveau conseil d’administration. Celui-ci est composé de :

  • François Lapierre, Association de protection de l’environnement des Hautes-Laurentides, APEHL (Laurentides);
  • Marie-Ève Blais, Projet accompagnement solidarité Colombie, PASC (Montréal);
  • Maude Prud’homme, Centre d’écologie solidaire et appliquée, CÉSA (Gaspésie);
  • Stéphane Gingras, Ambioterra (Montérégie).
Photo de Bruno Massé

 

GaïaPresse, nouvellement membre du RQGE, souhaite un excellent mandat aux nouveaux et nouvelles administrateurs-trices du Réseau! 

 

 

Être membre du RQGE, c’est profiter de services tels que : 

  • Réseautage stratégique
  • Soutien politique
  • Soutien technique et développement d’outils de communication
  • Réseau d’informations
  • Références pour les médias et le grand public
  • Visibilité (diffusion aux médias de communiqués de presse, possibilité d’appropriation d’une page sur le site du RQGE, calendrier en ligne)
  • Formations, ateliers, conférences, etc.
  • Caucus thématiques 


Et en tant que membre, c'est :

  • Envoyer ses communications au RQGE (communiqués, bulletins, événements…)
  • Participer à la vie associative
  • Diffuser les Brèves, les communiqués et les mémoires du RQGE
  • Chercher la complémentarité avec les autres membres
  • S’identifier comme membre du RQGE et incarner les valeurs partagées
  • Prendre part aux actions collectives 

 

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