Mosaïcultures internationales Montréal 2013 : gros plan sur les œuvres majeures

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Par Boualem Hadjouti


 

J – 10 avant l’ouverture au public de l’exposition Mosaicultures Internationales Montréal 2013 – Terre d’Espérance, qui se tiendra du 22 juin au 29 septembre au jardin Botanique, les horticulteurs s’affairent à mettre les dernières retouches aux œuvres majeures. GaiaPresse a visité l’exposition et vous invite, à travers ce reportage photos, à découvrir en primeur quelques-unes des œuvres majeures.

Photo de Boualem Hadjouti – Tous droits résérvés

 

La plus grosse œuvre de cette exposition internationale est l’arbre aux oiseaux. Elle est presque achevée et n’attend que les visiteurs, nous dit Lise Cormier, présidente du Comité international, MIM 2013. « C’est l’œuvre qui va représenter la ville de Montréal lors de la compétition », a-t-elle précisé lors d’une visite guidée sur le site. « Nous savons qu’il y a des espèces végétales et animales qui sont menacées de disparition, nous avons donc dédié cette œuvre à ces espèces-là ». L’arbre aux oiseaux représente en effet une cinquantaine d’espèces et écosystèmes menacées. On y trouve le condor des Andes, le faucon pèlerin, la grue blanche. « C’est une pièce spéciale qui pèse 100 tonnes et mesure 52 pieds de haut. Nous avons utilisé 3500 plantes pour la réaliser. On y trouve 57 oiseaux perchés sur ses branches » a-t-elle fait remarquer. 

 

 

 

 

Photo de Boualem Hadjouti – Tous droits résérvés

 

 

Dans un coin du parcours, une équipe d’horticulteurs chinois s’affère à achever les dernières retouches pour une autre œuvre qui fera certainement parler d’elle. Une Histoire Vraie représente une œuvre de la ville de Shanghai en Chine. « C’est la première fois que cette œuvre quitte la Chine », nous a expliqué Lise Cormier. Elle est tirée d’une histoire vraie qui s’est passée durant les années 1980. Il s’agit d’une jeune biologiste chinoise qui a donné sa vie pour sauver une grue prise dans un marais avant de se noyer à son tour. Les horticulteurs ont utilisé 150 000 plantes pour réaliser cette œuvre.

 

 

 

 

 

Photo de Boualem Hadjouti – Tous droits résérvés

 

 

 

Tout au début du parcours de l’exposition long de 2,2 km, l’homme qui plantait des arbres est la première œuvre qu’on ne pourra certainement pas rater. Elle illustre l’interaction positive possible entre l’homme et son environnement. Composée de près de 10 pièces et de 800 000plants, c’est l’œuvre qui a été inspirée du film d’animation créé par Frédéric Back, récipiendaire d’une trentaine de récompenses internationales.

 

 

 

 

 

 

Photo de Mosaïcultures – Tous droits résérvés

 

 

 

 

 

 

La Terre mère est une œuvre issue de la culture autochtone du nord. La création s’inspire de la Déclaration d’indépendance de David Suzuki écrite en 1992 dans le cadre du sommet de la terre de Rio de Janeiro au Brésil. Cette œuvre mesure plus de 12 mètres de hauteur avec une chute d’eau. Pour la réaliser, les horticulteurs ont utilisé environ 400 000 plantes.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Photo de Boualem Hadjouti – Tous droits résérvés

 

 

 

 

D’autres œuvres et non des moindres font également partie de cette exposition, notamment Le Phénix de Beijing. Cette gigantesque structure végétale a été réalisée entièrement avec des végétaux provenant du Québec.

 

 

 

 

 

 

Mosaïcultures Montréal 2013 permettra au public de voir plus de 50 œuvres, pour un total de 215 pièces, provenant de 20 pays et de plusieurs villes du Canada. Il est d’ailleurs invité à voter pour son œuvre préférée. 

 

Source: GaïaPresse

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