Déploiement des nouveaux compteurs « intelligents » d’Hydro-Québec

0
Photo de Duke Energy – Flickr

Les regroupements citoyens Longueuil Refuse et Saint-Hubert Refuse exigent que la mairesse de Longueuil, Caroline St-Hilaire, prenne fait et cause pour l’application du PRINCIPE DE PRÉCAUTION.

Les regroupements citoyens Longueuil Refuse et Saint-Hubert Refuse tiendront un IMPORTANT POINT DE PRESSE ce mardi 3 septembre 2013 à 17 h 30 devant l’hôtel HOLIDAY INN de Longueuil, situé au 900, rue Saint-Charles Est à Longueuil pour :

a) dénoncer la désinformation d’Hydro-Québec au sujet de la prétendue innocuité des nouveaux compteurs « intelligents » qu’elle déploie actuellement sur le territoitre de la Ville de Longueuil, et;

b) exiger que la mairesse de Longueuil, Caroline St-Hilaire, prenne fait et cause en faveur de l’application du principe de précaution, en imposant à Hydro-Québec un MORATOIRE IMMÉDIAT pour stopper ce déploiement et protéger ses citoyens contre les risques pour la santé associés à l’exposition permanente aux micro-ondes pulsées émises par ces compteurs et l’ensemble de ce réseau maillé.

Saluant le premier pas que la Ville de Longueuil a fait en juillet dernier en adoptant une résolution appuyant la motion unanime de l’Assemblée nationale du Québec demandant à Hydro-Québec de ne pas pénaliser financièrement les citoyens désirant se prévaloir de l’option de retrait telle que définie par la Régie de l’énergie, ces regroupements citoyens précisent toutefois que cette option de retrait sur une base individuelle ne constitue pas une réponse satisfaisante aux craintes exprimées par de nombreux citoyens quant aux risques que ces nouveaux compteurs pourraient représenter pour la santé humaine.

De plus, ils estiment que les conclusions du récent jugement de la Cour supérieure du Québec rendu le 2 juillet dernier par l’honorable juge Micheline Perrault dans l’affaire White, Ville de Châteauguay et Rogers Communications Inc., donnent à la Ville de Longueuil le pouvoir d’intervenir face à l’implantation de réseaux de télécommunications sans fil (émetteurs de radiofréquences) sur son territoire et, en conséquence, d’intervenir pour stopper le déploiement du réseau maillé d’Hydro-Québec.

En effet, contrairement à la décision de la Régie de l’énergie du Québec, ce jugement « historique » reconnaît la pertinence de l’application du principe de précaution face aux risques pour la santé des radiofréquences, en concluant que, comme la question des effets de ces micro-ondes/RF sur la santé demeure controversée et que la science continue de progresser, la Ville de Châteauguay ne pouvait ignorer les craintes manifestées par ses citoyens, que celles-ci soient fondées ou non, et qu’il était donc raisonnable et rationnel qu’elle se préoccupe de vouloir éloigner les tours de télécommunications des résidences pour apaiser les craintes de ses citoyens concernant les risques pour la santé résultant d’une exposition à ce type de radiofréquences, pour favoriser la paix sociale entre citoyens et pour mettre fin à une controverse donnant lieu à un climat malsain.

Par conséquent, les citoyens de Longueuil demandent à la mairesse de Longueuil de prendre exemple sur sa collègue, la mairesse de Châteauguay, et d’agir résolument pour défendre les intérêts des citoyens qu’elle représente.

Les regroupements citoyens Longueuil Refuse et Saint-Hubert Refuse joignent aussi leurs voix au regroupement québécois «Refusons les Compteurs» pour exiger que la ministre des Ressources naturelles et responsable d’Hydro-Québec, Mme Martine Ouellet, agisse promptement dans ce dossier en s’appuyant sur le principe de précaution, comme l’a fait la Cour supérieure du Québec dans sa récente décision, et décrète un moratoire immédiat sur l’actuel déploiement massif de compteurs émetteurs de micro-ondes pulsées sur le territoire du Québec, en raison des risques qu’ils représentent pour la santé humaine.

 

Source: St-Hubert Refuse

Partager.

Répondre