L’agriculture paysanne aux vues

0

Par Eugénie Emond


Mots-clefs : festival AlimenTERRE, IAAS Université Laval

 

Notre système alimentaire mondial prend l’eau et peine à nourrir la planète. Pour en faire l’illustration le festival AlimenTERRE qui  débute ce soir pour une première édition à l’Université Laval, propose la projection de quatre documentaires sur des questions agroalimentaires suivis de débats. Pour quatre soirs seulement et c’est gratuit.

 

''L’alimentation et l’agriculture, ça touche tout le monde'', rappelle laconiquement Charline de Rouvroy, étudiante en agronomie à l’Université Laval et coordonnatrice de  l’Association internationale des étudiants en agriculture et sciences reliées (IAAS-Laval) qui chapeaute l’événement en collaboration avec la Chaire en développement international de l’Université Laval. Une vérité de La Palice qui gagne pourtant à circuler davantage.

 

L’IAAS-Laval est une faction du Comité Français pour la Solidarité Internationale, organisation qui milite contre la faim dans le monde. Le festival AlimenTERRE est l’événement phare de leur campagne du même nom et se produit un peu partout sur la planète. La petite équipe de Québec cultive elle aussi de grandes ambitions pour cette première mouture: redorer le blason du métier d’agriculteur, promouvoir une agriculture paysanne et familiale, responsabiliser le consommateur…

 

Du film LoveMEATender du réalisateur Manu Coeman sur la banalisation de l’industrie de la viande en passant par les alternatives écologiques à la menace des changements climatiques et des crises économiques proposées dans le documentaire Cultures en transition du documentariste Nils Aguilar, on abordera bien des possibles et plusieurs bévues. A propos de Taste the Waste de Valentin Thurnqui  explore les affres du gaspillage alimentaire, Charline de Rouvroy s’indigne : « C’est assez choquant, ça montre vraiment que la majorité des produits alimentaires partent à la poubelle avant même d’arriver sur les rayons».

 

Engagé, le festival ? Surtout informatif, préfère dire la coordonnatrice. Eduquer et fourbir les armes pour un le réveil collectif.Charline de Rouvroy espère d’ailleurs rejoindre autant les étudiants de sa faculté que les citoyens de la Ville de Québec. «C’est la première édition, on teste, mais c’est sûr que l’année prochaine, on refait ça!».

Pour plus d’informations : www.festival-alimenterre.org

 

Source: GaïaPresse

Partager.

Répondre