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| Photo de PRA – Wikipedia commons |
Le vice-premier ministre et ministre de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation, M. François Gendron, a confirmé aujourd'hui que, même si la commercialisation de la viande se fait à l'extérieur de la région de l'Abitibi-Témiscamingue, le transport des animaux vers un abattoir et celui des carcasses vers un centre de transformation des viandes seront maintenant admissibles à une aide financière par l'entremise du Programme d'appui au développement de l'agriculture et de l'agroalimentaire en région (PADAAR).
À l'origine, la mesure d'aide avait pour objet de diminuer les coûts de transport pour les producteurs qui entreprennent une démarche de commercialisation régionale. Jusqu'à aujourd'hui, l'aide était accordée uniquement pour les animaux abattus à l'extérieur de la région mais dont les carcasses revenaient ensuite en Abitibi-Témiscamingue pour y être commercialisées.
« Pour les producteurs agricoles de l'Abitibi-Témiscamingue, le fait de ne pas avoir accès à un abattoir dans la région imposait un frein majeur à la commercialisation de la viande de leurs animaux ailleurs au Québec. Il fallait donc tenir compte de cette réalité régionale et apporter les améliorations nécessaires au PADAAR afin de favoriser le développement de produits différenciés et d'offrir aux entrepreneurs visés de plus grandes possibilités de mise en marché », a indiqué M. François Gendron.
Notons que, pour pouvoir profiter de cette nouvelle mesure, le produit commercialisé doit s'inscrire dans une « chaîne de valeur », c'est-à-dire qu'il doit être le résultat d'un partenariat d'affaires entre diverses entreprises qui s'associent pour le développer ou l'améliorer, pour lui donner une valeur ajoutée ou pour en améliorer le rapport qualité-prix, de façon à le rendre plus concurrentiel, à mieux répondre aux besoins des consommateurs et à occuper une meilleure position sur les marchés. Rappelons que l'aide financière qui est offerte concerne le transport jusqu'au point d'abattage ou de transformation mais qu'elle ne s'applique pas à la distribution du produit.
Soulignons en terminant qu'avec des investissements de 2,3 milliards de dollars et une demande alimentaire annuelle qui s'élève à près de 34 milliards de dollars et qui génère 475 000 emplois, l'industrie bioalimentaire est un moteur puissant de l'économie du Québec.
Pour obtenir plus de renseignements sur la mesure d'aide au transport du PADAAR, les personnes intéressées peuvent communiquer directement avec la Direction régionale de l'Abitibi-Témiscamingue et du Nord-du-Québec au numéro 819 763-3287. Pour en savoir davantage sur la Politique de souveraineté alimentaire, visitez le blogue www.PolitiqueSA.gouv.qc.ca qui lui est consacré ou parcourez la section www.mapaq.gouv.qc.ca/PolitiqueSA du site Internet du ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation. Il est possible également de suivre le Ministère sur Twitter à l'adresse twitter.com/mapaquebec.
Source: Gouvernement du Québec
