Étiquetage des OGM : Le ministre Paradis de retour du Vermont

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Le ministre de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation, M. Pierre Paradis, s'est rendu à la State House de Montpelier, capitale de l'État du Vermont, le vendredi 1er juillet, où il a participé aux célébrations entourant l'entrée en vigueur de la Loi concernant l'étiquetage des aliments issus du génie génétique du Vermont (Vermont's Act relating to the labeling of food produced with genetic engineering).

M. Paradis était en compagnie du gouverneur de l'État, M. Peter Shumlin, du secrétaire de l'agence de l'Agriculture, de l'Alimentation et des Marchés, M. Chuck Ross, des sénateurs des États-Unis pour le Vermont, MM. Patrick Leahy et Bernie Sanders, du représentant du comté de Chittenden au Sénat du Vermont, M. David Zuckerman, du député à la Chambre des représentants du Vermont, M. Teo Žagar, et de plusieurs autres personnalités, dont le coordonnateur de l'organisme Vigilance OGM, M. Thibault Rehn. Le sénateur Zuckerman, qui est aussi un agriculteur biologique, a notamment salué la volonté du ministre québécois de légiférer pour exiger l'étiquetage des OGM dans sa province.

« Cet événement a permis de partager des informations sur le processus d'adoption d'une telle loi ainsi que sur les défis que pose sa mise en application. Au Québec comme au Vermont, les consommateurs souhaitent savoir ce qui se trouve dans leur assiette. Ce mouvement va dans le sens d'une information juste et transparente », a affirmé le ministre.

L'étiquetage des aliments du Vermont représente une avancée majeure dans la transparence du système alimentaire. Les autorités de l'État ont défendu avec passion et conviction leur loi qui a fait l'objet de contestations de la part de puissants groupes du l'industrie alimentaire. Ainsi, le Vermont fait figure de précurseur en devenant le premier État d'Amérique du Nord à emboîter le pas à plus d'une soixantaine de pays dans le monde qui se sont déjà donné des outils législatifs pour encadrer l'identification des aliments issus du génie génétique. Désormais, les entreprises pourraient faire face à des amendes allant jusqu'à 1000 $US par jour pour chaque produit alimentaire qui n'arbore pas l'étiquette appropriée. 

 

Source : Gouvernement du Québec

Crédit photo : Bioalaune

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