L’Entente sur la forêt boréale canadienne (EFBC) s’est effondrée alors que son membre de l’industrie le plus important, Produits forestiers Résolu, a réitéré son refus quant à l’application de mesures urgentes pour protéger les « forêts menacées » et les communautés.
« Résolu a toujours été un acteur pivot de l’Entente et nous savons depuis des mois que leur engagement à mettre fin à leurs pratiques forestières destructrices dans l’habitat du caribou forestier ne tient plus », a affirmé Nicolas Mainville, directeur de Greenpeace au Québec et responsable de la campagne Forêt. « Cette entreprise a trompé les organisations environnementales dans le cadre de l’Entente, et elle trompe aujourd’hui ses clients avec de fausses promesses.»
La chute de l’Entente survient moins d’une semaine après que Greenpeace ait dévoilé un rapport exposant les fausses promesses en matière de développement durable de l’entreprise. Le rapport conclut que les engagements « durables » de Résolu ne sont pas dignes de confiance.
Greenpeace a quitté l’EFBC en décembre dernier à la suite d’absence de résultats concrets de protection permanente en forêt boréale. Après trois ans, l’Entente a échoué à livrer un seul hectare d’aires légalement protégées. La forêt boréale demeure en danger et les forêts menacées sont toujours sous la pression d’entreprises forestières comme Résolu alors que la science recommande la protection de 50 à 70 pour cent de la forêt en aires protégées et zones tampon de conservation. Les « forêts menacées » des Montagnes Blanches, de la Vallée de la Broadback au Québec et Trout Lake-Caribou en Ontario ont un besoin urgent de protection.
Source: Greenpeace
